Instragram
2022202120202019 | ||
Janvier | Encastrable | |
Premières lueurs de juin. Pam Padam Pa Pa PalaPam - Pam Padam Pa Pa PalaPam - Pam Padam Pa Pa PalaPam... Branchés sur Lylradio, dans la voiture en direction du centre d'art de Flaine, les voix melliflues de Paul Souviron et Antoine Lejolivet (Encastrable) nous accompagnent au rythme de la musique de Fatma Pneumonia et des images d'Antonin Tricard. Invités par Solarium Tournant, ils ont sillonné les terrasses de Marcel Breuer, varappé les sentiers du lapiaz, combiné les guirlandes égarées, dérouté les labiles palabres d'intersaison. Concrétisant les errances du son, Hitchhiker Residency #7 & Solarium Tonneau #3 documentent la résidence et « l'aventure frappe à votre porte ! ». ![]() ![]() ![]() | ||
Février | Quentin Lazzareschi | |
![]() ![]() ![]() | ||
Mars | Sylvie Bonnot | |
Lors de sa résidence à Ugine, Sylvie Bonnot oriente son travail sur la part végétale du territoire, et plus spécifiquement en regard avec le milieu forestier. Selon Sylvie Bonnot, « il s’agit de mettre en lumière les différentes facettes d’un milieu forestier vertical, des essences qu’il abrite et des formes, des gestes qui en favorisent la gestion et l’usage ». Ce projet photographique (2021-2022) a fait l’objet de son exposition personnelle Le sens de la pente au CURIOX en 2022. « […] Le sens de la pente, en revanche, c’est l’acceptation du milieu, de sa morphologie, de ses obstacles. Pour le définir, l’artiste a repris l’expression de l’un de ses interlocuteurs : « Faire le sanglier pour traverser les fourrés denses ». Elle nous décrit ce corps qui se faufile dans un environnement contraignant et hostile, l’obligeant à s’adapter. Le sens de la pente, aujourd’hui, exprime le besoin de se fondre dans un territoire où l’homme doit faire sa place. Ce sont les arbres qui sont maîtres de la pente. » Sophie Eloy et François Michaud. ![]() ![]() ![]() | ||
Avril | Marianne Villière | |
![]() ![]() ![]() | ||
Mai | Aurélie Pétrel | |
La pratique photographique d’Aurélie Pétrel interroge le statut de l’image, son utilisation ainsi que les mécanismes de sa production. Ancrées dans la durée, ses recherches visent à ramener la prise de vue au centre de la réflexion multisensorielle à l’aide de dispositifs spatiaux. ![]() ![]() ![]() | ||
Juin | Delphine Renault | |
![]() ![]() ![]() | ||
Juillet | Laetitia de Chocqueuse | |
![]() ![]() ![]() | ||
Août | Chloé Dugit-Gros | |
Durant sa résidence à Flaine, Chloé Dugit-Gros s'est intéressée à la légende locale. Cet éminent géant qui s'allongeant dans la vallée aurait utilisé le cirque flainois pour reposer sa lourde tête – donnant au lieu le nom d'oreiller, en patois « flainoz ». Évitant tout contact direct avec les chemins de randonnée, leur préférant les voix de l'architecture, Chloé Dugit-Gros a construit un environnement onirique – fait de bas-reliefs et d'un grand rideau – dans lequel le spectateur est invité à suivre sa propre voie. A. Lenoir ![]() ![]() ![]() | ||
Septembre | Thomas Benard | |
Inspiré par un conte alpin narrant l’apprentissage des hommes face aux bouleversements terrestres, Thomas Benard est venu en résidence de recherche et de création à la Maison Forte de Hautetour à Saint Gervais entre avril et juillet 2022.Caméra au poing, il a arpenté les glaciers, les combes, les sentiers rocailleux et capté les mouvements des montagnes alpines, plus particulièrement du massif du mont Blanc, enregistré leurs grondements pour faire ressentir les mouvements de la montagne, son souffle, les battements de son cœur. ![]() ![]() ![]() | ||
Octobre | Jeanne Berbinau Aubry | |
Invitée par le Point Commun, espace d'art contemporain pour une exposition monographique, l'artiste Jeanne Berbinau Aubry développe un travail de sculpture et d’installation où l’étude de la matière et de ses distorsions potentielles occupe une place fondamentale. Les œuvres, composées de gaz, liquides et solides, donnent à voir différents états de la matière, dans des situations souvent instables et favorables à la métamorphose. Décortiquant mécanismes et phénomènes autant que concepts et pré-requis, elle en détourne les manifestations à la fois physiques et symboliques pour les mener vers des alternatives souvent paradoxales à leur destination première. La résidence Instagram du réseau Altitudes lui a permis de mettre en lumière le processus de recherche et de création, de l'atelier au lieu d'exposition. ![]() ![]() ![]() | ||
Novembre | Jean-Yves Camus | |
Jean-Yves Camus, pratique la montagne en toutes saisons, depuis toujours. Dans son travail artistique, il s'intéresse à la neige et à son mécanisme économique, social et historique. Il collectionne les neiges du monde entier pour "la neige rend aveugle" projet au long cours. Pour sa résidence sur le territoire avec Punctum Remotum, il a proposé de s'approcher de l'ensemble des glaciers de la vallée de Chamonix en solo pour rapporter son travail et l'exposer chez l'habitant à Cluses. Quelle place accordons-nous à ces géants de glace ? Une quête qui confronte la fragilité de l'intime et du sublime. ![]() ![]() ![]() |