Instragram

202420232022202120202019
JanvierAlexandre Del Torchio
Alexandre Del Torchio, explorent les musiques acousmatique/électroniques, influencées par la musique de film, la noise ou le métal expérimental. Son travail consiste à faire émerger des mondes secrets et souterrains ; une matérialisation de l’invisible, où se croisent ondes cérébrales, persistance rétinienne, captations électromagnétiques, ondes sonores et lumineuses. Pour sa résidence avec Punctum Remotum, il propose « un voyage extatique » entre réalité et fiction, intitulé 2x8, en réinterprétant l’univers sonore des usines et industries de la vallée. Il définie pour lui l’identité même des ouvriers du territoire : La lumière artificielle donnait le rythme / Nous sortions des ateliers comme des somnambules / voyageurs en pilote automatique / Pour nous, la montagne semblait loin.
Il est compositeur (Prix Sacem, Prix Cinéma du Réel…) et artiste visuel. Il a étudié la musique acousmatique auprès du compositeur Régis Renouard-Larivière et du CDR de Pantin. Il est est diplômé du Fresnoy.
FévrierPablo Grand Mourcel
« Mon projet pour l’envers des pentes a été un travail pictural autour de l’observation de la nature et plus précisément des plantes médicinales. Par le biais de la peinture et de l’illustration, il s’agit de promouvoir les connaissances de ces plantes. Mon point de départ à été la découverte de la loi des signatures. Née de l’observation des plantes, cette théorie construite par analogie, s’est développée selon l’idée que les semblables soignent les semblables. Ainsi, on suppose que l’apparence d’une plante aurait des effets positifs et bénéfiques sur les parties du corps avec lesquelles elle présente des traits caractéristiques comparables. Ces correspondances entre couleur, texture, environnement des plantes et les effets produits sur le corps et le psychique humain ont influencé l’histoire de la médecine et de la pensée humaine. »
MarsJean François Azzena et Dimitri Loschi
imagespassages invite les artistes Jean-François Azzena et Dimitri Loschi à proposer un parcours en image dans le cadre de la résidence Instagram Altitudes. Depuis 2020, Jean-François Azzena et Dimitri Loschi travaillent en duo, ils ont notamment créé ensemble la chaine youtube TELE AMORE, un espace qui leur permet « d’approfondir l’épaisseur de leurs alter egos respectifves et de visibiliser de jeunes artistes queer au sein de la section Glitter After Work. ». Si leur pratique artistique emprunte à la forme du cabaret, du théâtre, du show télévisé… ils détournent volontiers leurs formats stéréotypés et trouvent dans les réseaux sociaux et nouveaux média des supports de diffusion, des espaces de création en dehors des chemins et des codes de l’art.
AvrilFlorent Meng Lechevallier
MaiElodie Tribut
JuinDodoung Kim
En traversant plusieurs frontières, Kim Dosoung recherche des pierres plates sur lesquelles il inscrit des coordonnées géographiques avec un tampon, puis il les replace à leur emplacement d’origine. Pour ceux qui rencontrent ces pierres, elles peuvent évoquer des marqueurs de chemin typiques des montagnes et susciter des interrogations sur la signification particulière de ces lieux ou sur des événements importants qu’elles pourraient signaler.
Ce projet questionne les relations entre les frontières et les paysages naturels. Les gestes de l'artiste appliquent à la nature des conventions et des règles complexes de la société humaine, tout en conférant une identité aux éléments naturels. Il s’agit également d’une tentative d’établir un dialogue entre deux systèmes de lois différents et d’explorer comment les conventions humaines s’appliquent ou se confrontent dans le contexte naturel.
JuilletGaelle Foray
« Le travail de Gaëlle Foray commence toujours par une récolte, un glanage de matériaux de récupération. Anciennes photographies, bibelots, fossiles et pierres, tupperwares… sont les détonateurs avec lesquels elle compose des saynètes, des installations, des collages. Elle nous met, à ses côtés, face à l'envers du décor qui constitue nos vies. »
AoûtSolène Ortoli
202420232022202120202019
JanvierValentin Pinet
Chercher le tour
Deux jeunes femmes se mettent en tête d’aller chercher le meilleur point de vue sur le tour
de France.
Attendre le tour
Le passage du critérium du Dauphiné depuis le point de vue des spectateurs, posté sur le
bord de la route.
FévrierAntonin Detemple
« Il existe pour moi une triangulation entre le refuge de montagne, la fusée de la mission Apollo 17 et le cliché de la terre de 1972 - Les trois sont des mondes clos, à leur manière. Le refuge est en soi, un peu comme une station orbitale, qui ressemble elle-même à la Terre, au milieu du cosmos. Lors de ma résidence au refuge du Soreiller, j'ai voulu étudier le fonctionnement même d'un refuge. D'où provient l'eau potable et comment est-elle utilisée ? Comment produit-on de l'énergie ? Comment sont gérés les déchets ? J'ai voulu mettre en relation cet écosystème autonome avec deux autres, la planète Terre et la Station Spatiale Internationale (ISS), pour faire cohabiter les notions de proximité avec des échelles cosmiques. Observer son fonctionnement à l'échelle individuelle, en aller-retour avec notre environnement. »
MarsJulien Guinand
Dans les montagnes de Kumano et d’Ashio, au Japon, l’intervention humaine - la culture forestière intensive, l’exploitation minière - a déclenché des processus mortifères à l’échelle du territoire, qui ont généré à la fois une fuite en avant technologique, des réponses locales et une prise de conscience écologique. « Two mountains » est un double récit, ample et fragmentaire, construit au présent à partir des photographies, textes et documents que Julien Guinand a rapportés de ses séjours entre 2015 et 2018. Initié alors qu'il était résident à la Villa Kujoyama à Kyoto en 2017, ce travail photographique documente la fabrication et la destruction du paysage dans le Japon contemporain.
AvrilRomane Truc
Romane Truc a observé la peinture au microscope et pensé l’interface du réseau social comme une planche de photos d’identités planétaires. Les photographies d’observation de peinture au microscope, sur lamelle en verre (huile et acrylique) ont été nommées et positionnées dans l’espace, devenant par la suite des lieux de récits. A cette série des dix planètes, s’ajoute celle de quatre paysages oculaires, peints de manière automatique, où des formes apparaissent (visages, montagnes, animaux) sans qu’elles aient été préalablement pensées.
MaiElodie Wysocki
De son vivant, Julia Pastrana fut à la fois surnommée « L’hybride merveilleux » et « La femme la plus hideuse du monde ». Engagée comme danseuse mexicaine par le cirque Barnum & Bailey, le contraste entre la grâce de ses mouvements et son apparence simiesque, fascine. Elle épousera son manager Theodore Lent en 1857 dont elle aura un enfant. L’accouchement est difficile et Julia, comme l’enfant, ni survivront pas. Theodore Lent, privé de son revenu principal vend les corps à un professeur de l’Université de Moscou qui va les naturaliser. Le succès de l’opération est tel que Lent exige en tant qu’époux et père de récupérer les corps qu'il va exposer durant des années avant de les louer à un musée des curiosités. Les corps furent exhibés durant les décennies pour être finalement stockés dans un entrepôt au cours du 20ème siècle, d'où ils disparurent suite à un cambriolage.
JuinAlice Bandini
Images détournées de cartes postales, détails de ses sculptures, photographies d'installation “in-situ”, images d’archives industrielles et personnelles constituent une base pour le développement d’une photothèque spécifique au milieu alpin. Travaillant autour du champ sémantique du mot “chute” et plus précisément, autour de la notion du vide, Alice Bandini réalise des recherches sous forme non-exhaustive et subjective sur les phénomènes récurrents de chute en territoire alpin.
JuilletStephanie-Lucie Marthen

Stéphanie-Lucie Mathern élabore depuis plusieurs années une réflexion philosophique et esthétique qu’elle met en pratique à travers sa peinture souvent qualifiée de brutale, tranchante voire provocante. Les couleurs vives et parfois acides expriment avec satire la violence, la sexualité, la mort et parfois, tout cela en même temps. C’est le monde dans toute sa laideur que cherche à dépeindre Stéphanie-Lucie Mathern, réactivant ainsi l’éternelle question du goût et du dégoût dans les arts. Saturation des images, saturation des couleurs… la toile n’a peut-être jamais été aussi torturée. Pourtant, l’attitude de Stéphanie-Lucie Mathern, à mi-chemin de Savonarole et du professeur Choron, est moins moralisatrice que constatrice, face à une société dont les vices ne sont autre chose qu’une réactualisation du péché originel.
AoûtLudivine Zambon
Pendant trois ans, elle travaille à la préparation, à l'écriture, au tournage et à la postproduction du court-métrage-manifeste « La Sèrâ » tourné au Mont-Salève en Haute-Savoie. Mettant en jeu les ressources disparues de cette montagne au travers de la déambulation de trois personnages, guidés par une lettre laissée à leur attention.
La résidence Instagram a permis de revenir sur certaines images, textes et temps de préparation pour résumer la structure générale du montage final.
SeptembrePatricia Cartereau
A travers quelques détails, Patricia Cartereau dévoile, dans sa résidence Instagram, son travail le plus récent. Des reflets lumineux d'un verre coloré, aux textures proches de l'écorce, en passant par une gamme de peintures subtiles, l'artiste produit des fragments, parfois abstraits. Le sujet est pourtant là, toujours le même : la pierre. Le minéral sous sa forme la plus banale est métamorphosé et décliné pour devenir motif, élément organique, paysage, ou objet précieux. Sous ce jour, comme l'indique le titre l'exposition de l'artiste à l'Angle, espace d'art contemporain du pays rochois, "chaque pierre enferme une montagne.
OctobreEmmanuel Régent
Si Emmanuel Régent s’est plus particulièrement fait connaître par son œuvre graphique, au dessin
hachuré en noir et blanc, il n’en multiplie pas moins les modes d’expression, notamment la peinture.
La singularité des modes opératoires qu’il met en jeu à l’exercice de celle-ci distingue sa démarche en
l’inscrivant avec force et pertinence à l’aune de sa culture méditerranéenne, et pour tout dire
maritime. La mer y est en quelque sorte le fil conducteur, non pas narratif mais inductif. Emmanuel
Régent est un artiste des profondeurs, ainsi que tous ses travaux s’en font l’écho. Versant peinture,
ils conjuguent une réflexion sur le principe de révélation, la pratique du monochrome et la question
de la figure.
NovembreLaurie Dall'ava
Laurie Dall’Ava est invitée en résidence de recherche et création par la Villa du Parc à la Maison Butor de Lucinges au printemps 2023.
Les œuvres de Laurie Dall’Ava se nourrissent d’un corpus iconographique documentant des traditions diverses, scientifiques, spirituelles ou parallèles, qui sondent et se connectent à la matière et la mémoire du vivant. Une nouvelle piste de recherche est en cours autour du mycelium et des réseaux racinaires terrestres, qu’elle vient étudier dans le massif forestier des Voirons.
DécembreBruno Silva
202420232022202120202019
JanvierEncastrable
Premières lueurs de juin.

Pam Padam Pa Pa PalaPam - Pam Padam Pa Pa PalaPam - Pam Padam Pa Pa PalaPam...

Branchés sur Lylradio, dans la voiture en direction du centre d'art de Flaine, les voix melliflues de Paul Souviron et Antoine Lejolivet (Encastrable) nous accompagnent au rythme de la musique de Fatma Pneumonia et des images d'Antonin Tricard.
Invités par Solarium Tournant, ils ont sillonné les terrasses de Marcel Breuer, varappé les sentiers du lapiaz, combiné les guirlandes égarées, dérouté les labiles palabres d'intersaison.

Concrétisant les errances du son, Hitchhiker Residency #7 & Solarium Tonneau #3 documentent la résidence et « l'aventure frappe à votre porte ! ».
FévrierQuentin Lazzareschi
MarsSylvie Bonnot
Lors de sa résidence à Ugine, Sylvie Bonnot oriente son travail sur la part végétale du territoire, et plus spécifiquement en regard avec le milieu forestier.
Selon Sylvie Bonnot, « il s’agit de mettre en lumière les différentes facettes d’un milieu forestier vertical, des essences qu’il abrite et des formes, des gestes qui en favorisent la gestion et l’usage ». Ce projet photographique (2021-2022) a fait l’objet de son exposition personnelle Le sens de la pente au CURIOX en 2022.
« […] Le sens de la pente, en revanche, c’est l’acceptation du milieu, de sa morphologie, de ses obstacles. Pour le définir, l’artiste a repris l’expression de l’un de ses interlocuteurs : « Faire le sanglier pour traverser les fourrés denses ». Elle nous décrit ce corps qui se faufile dans un environnement contraignant et hostile, l’obligeant à s’adapter. Le sens de la pente, aujourd’hui, exprime le besoin de se fondre dans un territoire où l’homme doit faire sa place. Ce sont les arbres qui sont maîtres de la pente. » Sophie Eloy et François Michaud.
AvrilMarianne Villière
« Ce printemps ne sera pas silencieux ! Arrêtez le béton » clamé lors d’une manifestation des Soulèvements de la terre est la ritournelle qui guide le propos de la résidence de Marianne Villière. Celui-ci est axé sur la protection de la biodiversité et sa visibilisation. Coiffée de graines pour un bal à ciel ouvert, elle pollinise nos regards et saisit l’occasion de partager ces pensées qui s’immiscent entre les pierres pour cultiver "ce en quoi nous tenons".
MaiAurélie Pétrel
La pratique photographique d’Aurélie Pétrel interroge le statut de l’image, son utilisation ainsi que les mécanismes de sa production. Ancrées dans la durée, ses recherches visent à ramener la prise de vue au centre de la réflexion multisensorielle à l’aide de dispositifs spatiaux.
JuinDelphine Renault
Delphine Renault a une pratique d’installation in situ qui propose aux visiteurs de prendre les rôles de repère spatial et d’activateur de décor. Elle développe une réflexion autour du point de vue, de la ligne d’horizon et de la perspective. S’interrogeant sur la manière dont le paysage se construit, elle questionne son histoire, son authenticité, son usage et ses représentations. Elle explore notre rapport d’échelle à l’espace en le modifiant physiquement et symboliquement. Invitée par le Point Commun, espace d'art contemporain pour une exposition monographique, l'artiste propose un parcours rythmé par des moments de déambulation et de contemplation autour de la figure du lac et de la montagne, et plus particulièrement de leur appropriation artistique, touristique et populaire. La résidence Instagram du réseau Altitudes lui a permis de mettre en lumière le travail sur l'œuvre Ciel de lit.
JuilletLaetitia de Chocqueuse
A l’appui d’un ensemble d’analogies visuelles ou conceptuelles, Laetitia de Chocqueuse a voulu s’interroger sur le temps à la montagne : s’écoule-t-il différemment, a-t-il une autre qualité qu’au bord de la mer ?
L’élévation physique qu’induit un séjour en altitude peut-elle conduire à une forme d’élévation psychique ?
AoûtChloé Dugit-Gros
Durant sa résidence à Flaine, Chloé Dugit-Gros s'est intéressée à la légende locale. Cet éminent géant qui s'allongeant dans la vallée aurait utilisé le cirque flainois pour reposer sa lourde tête – donnant au lieu le nom d'oreiller, en patois « flainoz ».
Évitant tout contact direct avec les chemins de randonnée, leur préférant les voix de l'architecture, Chloé Dugit-Gros a construit un environnement onirique – fait de bas-reliefs et d'un grand rideau – dans lequel le spectateur est invité à suivre sa propre voie.
A. Lenoir
SeptembreThomas Benard
Inspiré par un conte alpin narrant l’apprentissage des hommes face aux bouleversements terrestres, Thomas Benard est venu en résidence de recherche et de création à la Maison Forte de Hautetour à Saint Gervais entre avril et juillet 2022.Caméra au poing, il a arpenté les glaciers, les combes, les sentiers rocailleux et capté les mouvements des montagnes alpines, plus particulièrement du massif du mont Blanc, enregistré leurs grondements pour faire ressentir les mouvements de la montagne, son souffle, les battements de son cœur.
OctobreJeanne Berbinau Aubry
Invitée par le Point Commun, espace d'art contemporain pour une exposition monographique, l'artiste Jeanne Berbinau Aubry développe un travail de sculpture et d’installation où l’étude de la matière et de ses distorsions potentielles occupe une place fondamentale. Les œuvres, composées de gaz, liquides et solides, donnent à voir différents états de la matière, dans des situations souvent instables et favorables à la métamorphose. Décortiquant mécanismes et phénomènes autant que concepts et pré-requis, elle en détourne les manifestations à la fois physiques et symboliques pour les mener vers des alternatives souvent paradoxales à leur destination première. La résidence Instagram du réseau Altitudes lui a permis de mettre en lumière le processus de recherche et de création, de l'atelier au lieu d'exposition.
NovembreJean-Yves Camus
Jean-Yves Camus, pratique la montagne en toutes saisons, depuis toujours. Dans son travail artistique, il s'intéresse à la neige et à son mécanisme économique, social et historique. Il collectionne les neiges du monde entier pour "la neige rend aveugle" projet au long cours. Pour sa résidence sur le territoire avec Punctum Remotum, il a proposé de s'approcher de l'ensemble des glaciers de la vallée de Chamonix en solo pour rapporter son travail et l'exposer chez l'habitant à Cluses. Quelle place accordons-nous à ces géants de glace ? Une quête qui confronte la fragilité de l'intime et du sublime.
DécembreAntonin Horquin
Suite à sa résidence au sein du réseau Altitudes à Thonon-les-Bains et au Plateau d’Assy Antonin Horquin a créé une région naturelle alpine fictive nommée la Lenzi, dont il a dessiné plusieurs cartes. La performance « Dans l’ombre du Mont Malove » raconte la recherche par Mary-Anne Ashcroft d’une plante médicinale endémique, la Martelle du Malove qui ne pousserait que sur le flanc nord du Mont Malove et qui permettrait de soigner les articulations osseuses. Cette performance a eu lieu à Lucinges en 2023 pendant le festival « Chemins de Crête » organisé par la Villa du Parc centre d’art contemporain d’Annemasse puis en 2024 au Plateau d’Assy en partenariat avec la CREMERIE.La résidence Instagram d'Antonin Horquin permet de présenter un ensemble d'images résultant de ses différentes phases d'observation de Thonon-les-Bains et du Plateau d’Assy lui ayant servi à caractériser le territoire de la Lenzi. Il présente également une première phase préparatoire de son travail de cartographie fictive avec une carte des vents du lac des Avettes.
202420232022202120202019
JanvierChloé Devanne Langlais
Née à Grenoble en 1994, vit et travaille en Rhône-Alpes et à Genève.
Chloé Devanne Langlais est à la recherche d'un ailleurs radical, de mondes multiples, inconnus et inconscients. Son travail est une composition, un assemblage d'éléments "nécessaires" à la création d'un monde qui prend la forme d'installations constituées de sculptures, de vidéos et de sons ; souvent agrémentées de dispositifs réactifs à leur environnement ou à l’action du spectateur.
Elle a exposé au Centre d’Art de Flaine l’hiver 2021 avec « L’horizon des évènements » »
FévrierEmilien Adage
Émilien Adage est né à Saint-Martin-d’Hères (Isère) en 1985. Il vit et travaille en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Le travail d'Emilien Adage est ponctué par l’étude et l’expérimentation de sujets menant à redéfinir en chaque temps de recherche dédiés, les notions de laboratoire, d’outil et de medium. Alternant généreusement les manipulations techniques et matérielles il développe une méthode empirique lui permettant l’élaboration de réalisations sculpturales. Il a exposé au Centre d’Art de Flaine l’été 2014 avec « Au-dessous de la mer de nuages » et a participé à l’exposition collective « Nébuleuse Acte 2 » l’été 2020.
MarsLaurie Joly
Laurie Joly vit et travaille à Saint-Etienne
Cette résidence Instagram est une documentation pré-performance. Laurie Joly nous propose un fil rouge, un passage entre 2 formes (Installation et performance) d’un même projet qui interroge « notre héritage culturel sous l’angle de la considération des femmes, de leurs corps, de leur place et de leur fonction au sein de la société à travers des discours et des écrits en provenance de différents champs et à toutes les époques, des Sciences et de la Médecine à la Philosophie, de la Religion aux Médias, de la Littérature à la Politique, etc. »
AvrilKarine Bonneval
Karine Bonneval convie à un voyage sonore et poétique à la découverte de la mégafaune et de la mésofaune. Percevoir les vibrations du sol, entendre un pollinisateur butiner, écouter une écorce sous vos doigts, cet atelier inédit vous entraîne dans un tourbillon de sons étonnants et inattendus. Au détour d’une allée, à l’ombre de pétales, derrière une brindille, tendez l’oreille.
MaiMaxime Duveau
Né en 1992, vit et travaille à Paris.
Élevé aux rythmes de la Garage Musique moderne et à grands coups de blockbusters hollywoodiens, Maxime Duveau a pris la route mythique vers la cité des anges. En visiteur avisé « il couvre » les lieux emblématiques de l’histoire du rock californien : il se constitue ainsi une banque d’images, une réserve dans laquelle l’artiste puise toute son inspiration. Chaque image est ensuite traitée, réinterprétée sur un autre support, avant de subir une succession de gestes superposés : ajout de fusain, adhésifs, encre de Chine, découpage au cutter, effacements, grattage… Créant ainsi une ‘image autre’ avec son historique propre. Jusqu’à ce que le dessin réalisé, à son tour, devienne image et rejoigne cette réserve inépuisable : un incessant renouveau.
Maxime Duveau livre ainsi une série de dessins qui retracent ce voyage, où l’architecture réinterprétée et labyrinthique invite le visiteur à errer entre réalité factuelle et fiction.
JuinLouise Deltrieux
Qu’advient-il du cinéma en cas d’effondrement ? Peut-on filmer avec les plantes, et que filmer avec elles ? Le projet de la Caméra-Plante tente de répondre à ces questions en détournant la technique de l’anthotype pour proposer une pratique cinématographique survivaliste : ralentir la capture des images en adoptant un rythme végétal.
JuilletCamille Llobet
"Chaque œuvre commence par une rencontre et un
questionnement à expérimenter ensemble. J’imagine
d’abord des dispositifs de tournage précis prenant le
parti pris de l’expérience filmée et réalise ensuite
des montages vidéos et sonores à la fois intuitifs et
visant une radicalité formelle."
AoûtAnaïs Lelièvre
Si la marche est à la source du travail de l’artiste, son œuvre se nourrit de toutes les « expériences d’espaces » qu’elle fait d’une résidence à l’autre. Les paysages traversés la conduisent à la prise de conscience des changements d’états de la nature et à une réflexion sur la place de notre corps dans l’espace. Ses installations sont comme une invitation à un voyage intérieur, entre architecture et nature, une façon singulière et sensible d’habiter l’espace.
SeptembreEric Tabouchi et Nelly Monnier
On l’observera vite, ce qu’aiment découvrir et immortaliser Nelly Monnier et Eric Tabuchi ne sont pas particulièrement les icônes du territoire que celui-ci s’emploie à valoriser ou qui font sa célébrité. Ils cherchent plutôt à déceler certains particularismes qui témoignent au plus près des paysages vécus par celles et ceux qui quotidiennement les habitent et y travaillent.
OctobreMarc Limousin
Marc Limousin , plasticien originaire d’Annecy, dit de lui-même qu’il est «peintre la nuit et ailleurs le jour». Profondément humaniste, il s’empare de sa résidence de travail sur le sentier art et nature du Pôle Land Art de La Ferme de Chosal pour regarder de très près le milieu qui l’entoure mais aussi et finalement peut-être surtout, les personnes qui y vivent et y travaillent.
Cela donne lieu à une série d’images en prise directe avec le quotidien dont une belle proportion de portraits. Comme si les instants de vie captés fixaient un essentiel.
NovembreDenis Brun
Denis Brun est plasticien et musicien, il est né en 1966 à Désertines, dans l’Allier, il vit et travaille à Marseille. Assistant de Ben Vautier en 1989/1990, il est diplômé de la Villa Arson à Nice en 1994.
Sans aucune hiérarchie ni préférence entre les divers médias (peinture, céramique, couture, vidéo, écriture…) qu'il utilise, Denis Brun recrée sa propre mythologie, ancrée dans la pop culture des années 80/90/2000, la musique rock/techno, la culture anglo-saxonne et un univers enfantin, poétique, faussement naïf.
Son travail est présent dans les collections du FRAC Provence-Alpes-Côte d'Azur, Musée communal de la ville de Marseille, différentes Artothèques et collections privées. Ses œuvres ont été montrées dans le cadre d'exposition à Marseille, Montpellier, Annecy, Milan (IT), Monaco, New York (USA), Los Angeles (USA), Oshima (JP)...
DécembreHélène Bellenger
Hélène Bellenger a été invitée à poursuivre ses recherches et expérimentations autour des représentations de la haute montagne, lors de sa résidence à Saint-Gervais. La résidence Instagram du réseau Altitudes lui a permis de mettre en lumière le processus de recherche inhérentes à ses réalisations. Par le vocabulaire de la photographie, de la collection d'images et de l'installation, la photographe plasticienne a puisé dans les archives de la Maison Forte de Hautetour, des Amis du Vieux Chamonix et de la collection Payot, pour questionner de manière plus large la construction historique, culturelle et technique du regard que nous portons sur ces paysages alpins. Véritable cheminement au sein des représentations du massif du Mont-Blanc à travers les âges, Hélène Bellenger interroge ainsi les rouages de la création d'un paysage icône de notre culture visuelle, devenu aujourd'hui à la fois logo, marque et support de communication.
202420232022202120202019
JanvierL'envers des pentes & Delphine Wibaux
Delphine Wibaux "Au niveau des glaciers" - images se déployant pendant un mois, produites au refuge de Vallonpierre lors d’une résidence avec L’envers des pentes.
« Ecoute, écho, réponse. J'invite les élèves qui me rendent visite au refuge à observer autrement. Des gestes et traits différents apparaissent sur le papier. Mes images les rejoignent, dédoublement des perceptions et conjonction des regards, observations tantôt concrètes, tantôt chimères extraites des brumes du vallon. »

L’envers des pentes propose des résidences de courte durée pour de jeunes artistes dans des refuges de haute montagne situés dans le parc National des Ecrins.  www.lenversdespentes.com
FévrierJohanna Perret
Pour la résidence Instagram, Johanna Perret nous propose des « photo/documents » représentant des atmosphères irisées de ciel et de montagne ; des modulations de nuances colorées, des recherches de lumière, de couleurs et de matières pour des peintures à venir.
Johanna Perret vit et travaille entre Cluses et Paris
MarsCamille Ayme
Née en 1983, architecte et artiste, Camille Ayme poursuit un travail plastique autour des composantes de la ville moderne et de la mobilité. 
Doctorante à l'ENSP Arles et l'EHESS Marseille, elle explore les notions de paysage et d'anthropocène, notamment dans les activités extractives.
AvrilMarion Charlet
L’art de Marion Charlet est requis par un imaginaire qui croise le réel dans des compositions richement colorées. C’est elle qui détermine la construction de chacune de ses peintures et aquarelles, entraînant le motif à la plénitude de sa forme. Entre réalité et fiction, son œuvre décline tout un monde de paysages idéalisés, quasi paradisiaques, qui associent le naturel et l’artificiel en un tout déserté de toute présence humaine. Toutefois, récemment apparue, celle-ci trouve place dans des jeux de figures dansées, isolées ou en groupe, en suspens dans des espaces indéfinis, à dominante bleu opaline, entre apparition et disparition.
MaiAurore Bagarry
Avant d’être admirée au XIXe siècle, puis domestiquée et consommée au XXe siècle, la montagne est source d’appréhension. Ainsi jusqu’au XVIIIe siècle, les “glacières” de la “Montagne Maudite”, l’actuel Mont-Blanc, ne sont guère visitées.
JuinClaire Lesteven
L’œuvre de Claire Lesteven repose sur un basculement des points de vue, rendu possible par l’utilisation de caméras obscurae à multiples sténopés. Ces boîtes cylindriques faites main et trouées en 4 points suivent le modèle du premier appareil photographique et rendent ainsi son importance au geste et au temps photographique. Claire Lesteven ne se contente pas de prendre en photographie le paysage qui lui fait face, elle nous offre une vision multiple et globale pour ouvrir notre regard sur l’envers du décor, où tous les regards ont la même importance.
AoûtSandy Avignon
Sandy Avignon est une artiste plasticienne diplômée de la Haute École d’Art et de Design à Genève où elle vit et travaille. 
Dans sa démarche, l’artiste interroge l’étrangeté du réel et son pouvoir fictionnel en réinterprétant sa perception. Elle intervient régulièrement autour de bâtiments qui ont une histoire, à la recherche d’éventuelles mémoires enfouies. Pour cela, Sandy Avignon mène l’enquête avec des outils de l’ordre du sensible qu’elle élabore comme autant de protocoles scientifiques. Les éléments ainsi récoltés, provenant de ses rencontres et expériences, deviennent la matière avec laquelle ses oeuvres prennent forme. 
SeptembreLyse Fournier
Les paysages naturels rencontrés par Lyse Fournier s’estompent dans l’esprit de l’artiste jusqu’à devenir une sensation, un motif qu’elle répète ensuite dans des œuvres révélant un monde fantasmé et poétique.
OctobreLouise collet
« Diplômée de l’École Boulle, de l’ENSAD (Paris) et de la Kyoto City University of Arts au Japon (Nihonga, peinture traditionnelle japonaise), Louise Collet développe ses recherches dans le cadre de résidences, d’expositions et de projets éditoriaux. Influencée par la littérature contemporaine et la peinture traditionnelle japonaises, Louise Collet développe un travail motivé par l’observation du réel, et notamment de la relation que l’humain entretient avec son environnement et de son rapport au quotidien. Emprunte de lenteur, sa pratique se nourrit de minutie et de concentration accrue, donnant au non-spectaculaire une place importante. »
NovembreIo Burgard
Io Burgard (1987 Talence) vit et travaille à Paris et à St Denis. Après des études aux Arts décoratifs de Strasbourg et aux Beaux-Arts de Paris, Io Burgard engage son travail formel dans la sculpture, le dessin et l'installation. Elle s'engage dans une recherche qui prend de plus en plus la part de la rencontre.
Sur l’année 2020-2021 elle engage une exposition personnelle « Le Grand Zinc » suite à sa résidence au centre d'art d'Ugine avec le soutien de l'ESAAA et de l'IAC Villeurbanne / Rhône-Alpes.
202420232022202120202019
JuilletSarah Feuillas
Née à Paris en 1987, elle vit et travaille à Dunkerque
Sarah Feuillas est diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2011. Sensible à la perception des espaces et de l’environnement, elle développe un travail photographique et sculptural autour de l’habitat et de l’acte constructif. Elle a exposé au Centre d’Art de Flaine l’été 2019 avec « Under construction ».
AoûtOscar A
SeptembrePauline Delwaulle & Sebastien Cabour
« Gravir des sommets, revendiquer le ciel ! En venant en résidence à la Maison forte de Hautetour, Pauline Delwaulle et Sébastien Cabour ont souhaité prolonger leurs recherches effectuées lors de leur ascension au mont-Blanc en 2018. Cette ascension avait pour enjeu de rejouer celle, historique d’Horace-Bénédict de Saussure et de mesurer à leur tour le bleu du ciel à partir du cyanomètre du scientifique. A travers le bleu enregistré, c’est toute la question de la représentation de la montagne qui est soulevé. »
OctobreEffondrement des Alpes
Dans les Alpes, la fonte du permafrost produit de spectaculaires effondrements rocheux. La plateforme « Effondrement des Alpes » vise à documenter ce phénomène contemporain, le travailler et lui faire produire des perspectives inédites pour le monde qui vient. Pour cela, l’ESAAA et le CPG rassemblent des créateur·trices, des chercheur·ses et de très nombreux·ses concerné·es, afin de produire des œuvres, des récits, des situations et des événements, et faire de ce phénomène dont on hérite un objet avec lequel on apprend à vivre.
NovembreSeverin Guelpa
Né en 1974, vit et travaille à Genève.

Inspiré par la réalité des territoires menacés, des glaciers alpins aux déserts arides d’Amérique, l’artiste traduit par la matière brute et le langage de la construction les équilibres fragiles du monde dans lequel nous vivons. Séverin Guelpa, conduit depuis 2014, Matza, une initiative collective qui s’intéresse aux enjeux climatiques et sociaux.
DécembreDavid Péneau