Projects

Lyse Fournier : Aurores Boréales

« Des aurores boréales ont été vues.
C’était en 2003 en Haute-Savoie.
Elles sont là.
Ma recherche commence ici.
Je réunis tout un tas d’informations,
des écrits d’astrophysiciens du CNRS aux récits plus ésotériques sur le cosmos,
j’assemble tous les indices possibles pour espérer observer ces aurores.
Nous entrons dans une phase de dormance solaire,
la tâche ne sera pas facile.
Elles sont là, mais on ne peut pas toujours les voir à l’œil nu,
mon appareil photo me servira de lunettes.
Là sur les platières de Flaine,
ce désert de pierre lunaire,
je débute mes observations.
Il faut attendre longtemps, longtemps regarder le ciel,
une quête presque impossible, absurde.
J’ai vu.
J’ai cru voir les aurores ; ses couleurs apparaître.
L’attente a transformé ma perception du réel en fantasme,
je bascule dans la fiction.
J’invente un récit faisant état de mon souvenir,
la sensation d’un paysage immense et désertique. »

(Lyse Fournier, août 2021)

Appel à projet 2023
Deadline le 23.04.23

from 10 march to 23 april
« Résidence itinérante » 2023
Recherche et création sur le territoire alpin
(Haute-Savoie, Savoie, Isère)
Adressée aux artistes-auteurs

Le réseau Altitudes – art contemporain en territoire alpin regroupe depuis 2017 les lieux de création contemporaine en arts visuels dans les Alpes du Nord françaises, dans les départements de la Haute-Savoie, de la Savoie et d’Isère. Les projets du réseau valorisent les actions de ses membres et la création des artistes contemporains dans le milieu alpin français, en zone urbaine, rurale, lacustre et / ou montagnarde. Le réseau Altitudes met en place des actions fédératrices orientées sur les spécificités territoriales (géographiques, économiques, humaines).

Le réseau Altitudes est implanté dans une région montagnarde, abritant le toit de l’Europe (le Mont-Blanc, alt. 4809 m) et des paysages où la faune et la flore sont uniques. Comme le reflète la pluralité des lieux d’ancrage du réseau, les Alpes du Nord sont l’abri de plusieurs lacs (notamment le Lac d’Annecy, le Lac du Bourget, et le Lac Léman) et glaciers, où l’eau sous tous ses états se mêle aux différents minéraux et sols.

Ce territoire donne lieu à un ensemble d’activités touristiques et économiques diverses autour des sports d’hiver et d’été. Par ailleurs, de nombreuses entrepris
En 2023, Altitudes fédère 18 structures ayant des missions de formation, d’expérimentation, de production et de diffusion de l’art contemporain à :

- Annecy (alt. de 396 m à 447 m) :
- L’ESAAA – École supérieure d’art Annecy Alpes
- La Fondation Jean-Marc et Claudine Salomon - Espace d’art contemporain Le Mikado
- Le Point Commun
- ImagesPassages, art visuels et numériques contemporains
- L’ Artothèque Bonlieu

- Ugine (alt. 411 m) : Curiox, Centre d’Art et de Rencontre
- Thonon-les-Bains (alt. 413 m) : La Chapelle de la Visitation
- Annemasse (alt. 437 m) : La Villa du Parc – centre d’art contemporain
- La Roche-Sur Foron (alt. 545 m) : L’Angle – espace d’art contemporain
- Saint-Gervais les Bains (alt. 800 m) : Archipel Art Contemporain
- Plateau d’Assy (alt. 1000 m) : Espace CREMERIE
- Flaine (alt. 1600 m) : Le Centre d’art contemporain de Flaine
- Aix-les-Bains : Solarium Tournant
- Copponex (alt. 453 m) : Le Pôle Land Art Départemental (PLAD) à la Ferme de Chosal
- Cluses (alt. 481 m) : Punctum Remotum
- Grenoble (alt. 212m) : L’envers des Pentes
- Chamonix (alt. 1005m) : Artocène

La résidence
La résidence devra s’implanter au sein de deux structures minimum dans les 18 lieux qui composent le réseau. Le temps de résidence sera réparti sur plusieurs structures, proposées par le réseau au regard des projets retenus.

S’appuyant sur ce maillage d’acteurs professionnels, le réseau Altitudes met en place une résidence de recherche et de création sur le territoire alpin, qui sera accueillie par plusieurs des structures du réseau autant au niveau de la production que dans sa diffusion, afin de permettre à un artiste ayant un projet résonnant avec le milieu alpin de travailler sur place plusieurs semaines.
Le projet sera choisi en fonction de son approche originale des spécificités du territoire concerné (géographique, économique, social, etc.), de son ambition de recherche et de sa pertinence dans la pratique de l’artiste.

Calendrier
– 10 mars 2023 : lancement de l’appel à projets
– 23 avril 2023 à minuit : date limite d’envoi des dossiers
– mi mai : jury
– fin 2023 : accueil et résidence

Modalités de la résidence
La sélection se fait sur dossier, un SEUL PDF nommé NOM_prénom,
contenant tous les documents dans cet ordre :
- une courte présentation du projet (max 2 pages A4)
- un portfolio à jour
- un CV à jour avec numéro de SIRET et numéro d’ordre

> Sans ces informations respectées le dossier ne pourra pas être pris en compte.

La présence de l’artiste est obligatoire sur une période de 3 semaines minimum à 5 semaines maximum, sur deux ou plusieurs lieux du réseau choisis à l’avance par le jury et l’artiste sélectionné.
Cette résidence se finira par un temps de restitution dans un des lieux du réseau choisi.

Aucun médium n’est imposé.

A envoyer par mail avant le 23 avril à minuit à l’adresse :
reseau.altitudes@gmail.com

Une allocation de 1500 euros NET est prévue pour le résident sur présentation d’une facture.
Un numéro de SIRET au nom de l’artiste-auteur est obligatoire, nous n’accepterons pas d’autre moyen de réglement.
L’hébergement est pris en charge par le réseau et les structures qui accueillent le résident.
L’A/R et les déplacements sur le territoire sont pris en charge à hauteur de 500 euros maximum.
Une enveloppe potentielle de production de 1000 euros est prévue. Les frais de production et de déplacement sont remboursables uniquement sur présentation de justificatif.

Pour toute information reseau-altitudes@gmail.com
Facebook : Réseau Altitudes
Instagram : @reseau_altitudes
Web : www.reseau-altitudes.fr

Le réseau Altitudes reçoit le soutien du Département de la Haute-Savoie

Louise Deltrieux : Caméra plantes

from 1st june to 30 july
Peut-on filmer avec les plantes, et que filmer avec elles ? Le projet de la Caméra-Plante tente de répondre à ces questions en détournant la technique de l’anthotype pour proposer une pratique cinématographique survivaliste : ralentir la capture des images en adoptant un rythme végétal.

Appel à projet : "Résidence itinérante 2022"

from 20 september to 31 october
Les documents à fournir en un seul pdf sont :
- Présentation du projet (2 pages max)
- Portfolio
- Cv
Envoyer à l'adresse : reseau.altitudes@gmail.com

Florent Meng : Les sentiers analogues

from 1st april 2022
En 2022, la montagne s’écroule peu à peu. Tenter une ascension est devenu plus risqué. Lors d’une expédition, un cristal de quartz fumé endémique est descendu par un groupe d’homme. Il est ensuite transmis à une équipe scientifique qui cartographie et traduit les signaux qui s’en échappent : les voix de l’assemblée des roches constituantes. Passant de main en main, le minéral est ensuite confié à des musiciens chargés d’entrer en dialogue avec lui.

Ludivine Zambon : La Sèrâ

from 1st april 2022
Dans le bassin genevois, le Mont Salève joue un rôle très particulier. Situé sur le territoire français, il fait pourtant intégralement partie de l’imaginaire et des pratiques urbaines helvétiques. Le Salève s’est nourri de nombreuses histoires entre résistance, contrebandiers, douaniers et faux-monnayeurs.

Depuis de nombreuses années et pour les naturalistes il est un lieu privilégié d’études, un laboratoire d’observations (géologie, paléontologie, entomologie et botanique entre autres) qui lui conférera la réputation de montagne la plus étudiée et décrite au monde.


La Sèrâ est un projet à la fois commun et individuel, fabriqué à partir de matériaux, documents et habitants présents dans ce territoire.

Il sera finalisé par l’écriture et le tournage d’un court film “apocalyptique” de fiction mettant en scène trois personnages tentant de survivre sur le Salève en faisant réapparaître des ressources disparues de celle-ci. Inspirés d'une lettre qu'aurait laissé le naturaliste Henri Gosse, les personnages déambulent dans cet univers toxique et changeant.


La Sèrâ, court-métrage, 17', 2022-23, 4k, 5,1, post-production en cours

Camille Llobet : Pacheû

from 1st january 2020 to 31 december
Projet en cours ( 2020 - 2023 )
Création sonore et vidéo en haute montagne
Essai documentaire
Projet réalisé avec les guides de Saint Gervais/ Les Contamines

Florent Meng : Les sentiers analogues

from 1st april 2022
En 2022, la montagne s’écroule peu à peu. Tenter une ascension est devenu plus risqué. Lors d’une expédition, un cristal de quartz fumé endémique est descendu par un groupe d’homme. Il est ensuite transmis à une équipe scientifique qui cartographie et traduit les signaux qui s’en échappent : les voix de l’assemblée des roches constituantes. Passant de main en main, le minéral est ensuite confié à des musiciens chargés d’entrer en dialogue avec lui.

Ludivine Zambon : La Sèrâ

from 1st april 2022
Dans le bassin genevois, le Mont Salève joue un rôle très particulier. Situé sur le territoire français, il fait pourtant intégralement partie de l’imaginaire et des pratiques urbaines helvétiques. Le Salève s’est nourri de nombreuses histoires entre résistance, contrebandiers, douaniers et faux-monnayeurs.

Depuis de nombreuses années et pour les naturalistes il est un lieu privilégié d’études, un laboratoire d’observations (géologie, paléontologie, entomologie et botanique entre autres) qui lui conférera la réputation de montagne la plus étudiée et décrite au monde.


La Sèrâ est un projet à la fois commun et individuel, fabriqué à partir de matériaux, documents et habitants présents dans ce territoire.

Il sera finalisé par l’écriture et le tournage d’un court film “apocalyptique” de fiction mettant en scène trois personnages tentant de survivre sur le Salève en faisant réapparaître des ressources disparues de celle-ci. Inspirés d'une lettre qu'aurait laissé le naturaliste Henri Gosse, les personnages déambulent dans cet univers toxique et changeant.


La Sèrâ, court-métrage, 17', 2022-23, 4k, 5,1, post-production en cours

Camille Llobet : Pacheû

from 1st january 2020 to 31 december
Projet en cours ( 2020 - 2023 )
Création sonore et vidéo en haute montagne
Essai documentaire
Projet réalisé avec les guides de Saint Gervais/ Les Contamines

Habeas Corpus

from 25 may to 26 july
Habeas Corpus met en scène des œuvres d’où émergent des corrélations entre corps et langage. Comment le langage peut-il prendre corps ? Et dans une certaine réciprocité, comment le corps s’immisce-t-il dans le langage ?

La peinture de Marc Limousin est en soi une chorégraphie, un terrain de rencontre où la matière, le mouvement, la trace, l’écriture et le corps de l’artiste ne font qu’un.

Dans un registre singulier, Pierre Guimet emmène le langage et le corps sur le terrain de la fiction poétique.

Régine Raphoz questionne la symbolique des formes et nous invite à nous plonger là où la pensée et, par là même, le langage prennent corps.

Mythologies contemporaine

from 25 may to 26 september
Chaque année, la Maison forte de Hautetour de Saint-Gervais accueille une exposition collective d'art contemporain ayant pour vocation de sensibiliser les publics aux différentes formes de créations actuelles d'artistes-plasticiens.

En 2021, l'exposition "Mythologies contemporaines propose de porter un regard sur les artistes ayant à cœur de révéler, dans leur travail, ce qui fait aujourd'hui le récit de notre époque et explore le thème de la narration envisagée comme expression plastique plutôt que récit. S'inspirant de mythes et de croyances ancestrales, ils revisitent cette notion pour faire écho à la société contemporaine et raconter ainsi le monde en train de changer.

Le 21e siècle a-t-il vu émerger de nouveaux mythes fondateurs de la société contemporaine ? Les mythes ancestraux sont-ils toujours d'actualité à l'heure où l'image et le réel occupent une place prépondérante ? Le mythe est-il aujourd'hui l'espace du repli intérieur pour faire face à une culture de masse stéréotypée et standardisée jusque dans l'intimité ? Autant de questions soulevées par les artistes dont les œuvres sont présentées.
Avec les œuvres de :
Laura BEN HAIBA & Rémi de CHIARA, Abdelkader BENCHAMMA, Pauline BOUCHARLAT, Camille CLOUTIER, Bertrand DEZOTEUX, Lola GONZALES, Tomoko KONOIKE, Florent MENG, Johann RIVAT, Clara SARACHO DE ALMEIDA, Jacques VILLEGLE.

ENCASTRABLE

from 10 to 17 june
Entre Solarium Tournant et Le Centre d’Art de Flaine, juin 2021
Solarium Tournant invite le duo Encastrable composé de Paul Souviron et Antoine Lejolivet.
Encastrable invite le musicien Fatmapneumonia et le vidéaste Antonin Tricard.

Le tout pour une résidence productions protéiformes (sonores et vidéos) au Centre d'Art de Flaine, l’occasion de ressortir les décos de Noël et de randonner (ici les artistes sont alpins ou ne sont pas).

Camille Llobet : Pacheû

from 1st january 2020 to 31 december
Projet en cours ( 2020 - 2023 )
Création sonore et vidéo en haute montagne
Essai documentaire
Projet réalisé avec les guides de Saint Gervais/ Les Contamines

Ellispes histoire de passages

from 17 september to 13 november
Cette exposition est pensée comme un espace d’échanges et de dialogues, proposant aux visiteurs une rencontre intime avec les artistes, leur travail et leur histoire. Elle met en écho diverses formes de récits, témoignages, légendes, fables familiales et explore la notion de transmission. Le monde de l’humain se définit par sa capacité à transmettre et à s’approprier des expériences toujours nouvelles, et donc à se transformer lui-même. Pourtant, de nombreuses situations peuvent créer des disjonctions, des oublis, des brèches dans ce processus de passage qui vont néanmoins se révéler être des espaces d’appropriation et de création notamment pour les artistes.

Arno Gisinger Conférence autour de Album/Atlas, Pauline Horovitz Des châteaux en Espagne, 2013, MAKITA Performing, 2005, Valérie Mréjen Voilà c’est tout, 2008, Antoine Perez Rituel pour le Vivant, 2020, Ed Pien Hand String Games, 2012, Eugenia Reznik Dé-conter, 2018, Jenny Feal Lecture de termites, 2015

Pizzas céramique

from 21 to 21 october
Dans le cadre du partenariat entre l’ESAAA et la Ville d’Ugine, le Centre d’art et de Rencontres « CURIOX » accueille la soirée Pizza Céramique, temps fort dans l’exposition Le Grand Zinc de l’artiste Io Burgard.
Pendant cette soirée, Io Burgard complète l’exposition en invitant le projet « Peppina Ceramigiano » de l’ESAAA dans son espace.
« Peppina Ceramigiano » est un projet mené par l’atelier céramique de l’ESAAA où des pizzas en céramique sont créées par les étudiant∙es, artistes et enseignant∙es de l’école d’art.
Une partie des pièces seront montrées dans l’exposition de Io Burgard et une autre partie sera accrochée dans la pizzeria « Chez Noel » à Ugine.

Mon bleu mont Blanc

from 26 january to 16 march
« Gravir des sommets, revendiquer le ciel ! En venant en résidence à la Maison forte de Hautetour, Pauline Delwaulle et Sébastien Cabour ont souhaité prolonger leurs recherches effectuées lors de leur ascension au mont-Blanc en 2018. Cette ascension avait pour enjeu de rejouer celle, historique d’Horace-Bénédict de Saussure et de mesurer à leur tour le bleu du ciel à partir du cyanomètre du scientifique. A travers le bleu enregistré, c’est toute la question de la représentation de la montagne qui est soulevé. »

«TOUS AZIMUTS » Sébastien CABOUR et Pauline DELWAULLE du 12 novembre au 14 décembre 2019



Sébastien Cabourg et Pauline Delwaulle forment un duo d’artistes dont le travail artistique commun s’attache à retranscrire des expériences du paysage. La capture de données provenant d’éléments du paysage est au fondement de leurs projets. Ils se confrontent aux espaces naturels pour en tirer des « prélèvements » et les réinterpréter ensuite en atelier.



« Cette exposition est traversée par l’idée de l’omniprésence du mont Blanc. Notre approche a consisté à l’éprouver, à tourner autour, à monter dessus. Nous nous sommes intéressés à sa conquête, à son ciel, à son nom, aux voies qui le gravissent, au statut qu’il a acquis. Observer le regardeur, observer les différentes formes circulaires qui sont à l’œuvre, et proposer de nouveaux points de vue : un mont Blanc réduit à une couleur, à quelques lignes brisées, à un microsillon. »



Ce projet à prit forme à l’Angle, il s’inscrit dans le cadre de la résidence d’artiste portée par la Maison Forte de Hautetour et Archipel art contemporain de Saint-Gervais Mont-Blanc, durant la Saison 2018/2019 et en partenariat d’Altitudes - réseau d’art contemporain en territoire alpin.
Ce projet fait partie de Project Room de Sébastien Cabour et Pauline Delwaulle dans l’exposition collective « On y marche avec l’oreille (L’appel du terrain) » à la Villa du Parc.

Cette exposition est en Résonnance de la biennale de Lyon 2019.

Hors Pistes #1 - Peindre ! Faire et parler peinture en 2019 !

from 24 october to 5 december
Avec l'ESAAA, une toute jeune génération d’artistes décomplexés s’installe à l’Arteppes. La peinture traverse leur pratique, en occupe une place prépondérante ou sert d’axe à leurs questionnements : peindre dans et hors cadre, sur le mur, dans l’espace ; du tableau à l’installation, de la peinture matière à la peinture dématérialisée, de la toile à la tablette !
Intégré au volet Résonance de la 15e Biennale de Lyon, le projet « Hors pistes » a été initié par l’ESAAA et l’ESBAN en partenariat avec le Réseau Peinture, Le Mikado / Arteppes – espace d’art contemporain (Annecy), Regard Sud (Lyon) et La Vigie (Nîmes). Trilogie d’expositions réunissant les travaux de plusieurs étudiant·es et jeunes diplômé·es, Hors pistes démarre à Annecy, avec un premier volet accueilli à l’Arteppes. Deux autres expos suivront à Lyon et à Nîmes.

Coralie Sanchez, Valentin Nicot, Adeline Margueritte, Nicolas Weber, Lys Constant, Soo Young Kwon (ESAAA), Kevin Hoffman, Flora Bongiovanni, Sarah Saint-Val, Juliette Bentahar, Romuald Guiboux (ESBAN)
20232022202120202019
JanuaryValentin Pinet
Chercher le tour
Deux jeunes femmes se mettent en tête d’aller chercher le meilleur point de vue sur le tour
de France.
Attendre le tour
Le passage du critérium du Dauphiné depuis le point de vue des spectateurs, posté sur le
bord de la route.
FebruaryAntonin Detemple
« Il existe pour moi une triangulation entre le refuge de montagne, la fusée de la mission Apollo 17 et le cliché de la terre de 1972 - Les trois sont des mondes clos, à leur manière. Le refuge est en soi, un peu comme une station orbitale, qui ressemble elle-même à la Terre, au milieu du cosmos. Lors de ma résidence au refuge du Soreiller, j'ai voulu étudier le fonctionnement même d'un refuge. D'où provient l'eau potable et comment est-elle utilisée ? Comment produit-on de l'énergie ? Comment sont gérés les déchets ? J'ai voulu mettre en relation cet écosystème autonome avec deux autres, la planète Terre et la Station Spatiale Internationale (ISS), pour faire cohabiter les notions de proximité avec des échelles cosmiques. Observer son fonctionnement à l'échelle individuelle, en aller-retour avec notre environnement. »
MarchJulien Guinand
Dans les montagnes de Kumano et d’Ashio, au Japon, l’intervention humaine - la culture forestière intensive, l’exploitation minière - a déclenché des processus mortifères à l’échelle du territoire, qui ont généré à la fois une fuite en avant technologique, des réponses locales et une prise de conscience écologique. « Two mountains » est un double récit, ample et fragmentaire, construit au présent à partir des photographies, textes et documents que Julien Guinand a rapportés de ses séjours entre 2015 et 2018. Initié alors qu'il était résident à la Villa Kujoyama à Kyoto en 2017, ce travail photographique documente la fabrication et la destruction du paysage dans le Japon contemporain.
AprilRomane Truc
MayElodie Wysocki
20232022202120202019
JanuaryEncastrable
Premières lueurs de juin.

Pam Padam Pa Pa PalaPam - Pam Padam Pa Pa PalaPam - Pam Padam Pa Pa PalaPam...

Branchés sur Lylradio, dans la voiture en direction du centre d'art de Flaine, les voix melliflues de Paul Souviron et Antoine Lejolivet (Encastrable) nous accompagnent au rythme de la musique de Fatma Pneumonia et des images d'Antonin Tricard.
Invités par Solarium Tournant, ils ont sillonné les terrasses de Marcel Breuer, varappé les sentiers du lapiaz, combiné les guirlandes égarées, dérouté les labiles palabres d'intersaison.

Concrétisant les errances du son, Hitchhiker Residency #7 & Solarium Tonneau #3 documentent la résidence et « l'aventure frappe à votre porte ! ».
FebruaryQuentin Lazzareschi
MarchSylvie Bonnot
Lors de sa résidence à Ugine, Sylvie Bonnot oriente son travail sur la part végétale du territoire, et plus spécifiquement en regard avec le milieu forestier.
Selon Sylvie Bonnot, « il s’agit de mettre en lumière les différentes facettes d’un milieu forestier vertical, des essences qu’il abrite et des formes, des gestes qui en favorisent la gestion et l’usage ». Ce projet photographique (2021-2022) a fait l’objet de son exposition personnelle Le sens de la pente au CURIOX en 2022.
« […] Le sens de la pente, en revanche, c’est l’acceptation du milieu, de sa morphologie, de ses obstacles. Pour le définir, l’artiste a repris l’expression de l’un de ses interlocuteurs : « Faire le sanglier pour traverser les fourrés denses ». Elle nous décrit ce corps qui se faufile dans un environnement contraignant et hostile, l’obligeant à s’adapter. Le sens de la pente, aujourd’hui, exprime le besoin de se fondre dans un territoire où l’homme doit faire sa place. Ce sont les arbres qui sont maîtres de la pente. » Sophie Eloy et François Michaud.
AprilMarianne Villière
MayAurélie Pétrel
La pratique photographique d’Aurélie Pétrel interroge le statut de l’image, son utilisation ainsi que les mécanismes de sa production. Ancrées dans la durée, ses recherches visent à ramener la prise de vue au centre de la réflexion multisensorielle à l’aide de dispositifs spatiaux.
JuneDelphine Renault
JulyLaetitia de Chocqueuse
AugustChloé Dugit-Gros
Durant sa résidence à Flaine, Chloé Dugit-Gros s'est intéressée à la légende locale. Cet éminent géant qui s'allongeant dans la vallée aurait utilisé le cirque flainois pour reposer sa lourde tête – donnant au lieu le nom d'oreiller, en patois « flainoz ».
Évitant tout contact direct avec les chemins de randonnée, leur préférant les voix de l'architecture, Chloé Dugit-Gros a construit un environnement onirique – fait de bas-reliefs et d'un grand rideau – dans lequel le spectateur est invité à suivre sa propre voie.
A. Lenoir
SeptemberThomas Benard
Inspiré par un conte alpin narrant l’apprentissage des hommes face aux bouleversements terrestres, Thomas Benard est venu en résidence de recherche et de création à la Maison Forte de Hautetour à Saint Gervais entre avril et juillet 2022.Caméra au poing, il a arpenté les glaciers, les combes, les sentiers rocailleux et capté les mouvements des montagnes alpines, plus particulièrement du massif du mont Blanc, enregistré leurs grondements pour faire ressentir les mouvements de la montagne, son souffle, les battements de son cœur.
OctoberJeanne Berbinau Aubry
Invitée par le Point Commun, espace d'art contemporain pour une exposition monographique, l'artiste Jeanne Berbinau Aubry développe un travail de sculpture et d’installation où l’étude de la matière et de ses distorsions potentielles occupe une place fondamentale. Les œuvres, composées de gaz, liquides et solides, donnent à voir différents états de la matière, dans des situations souvent instables et favorables à la métamorphose. Décortiquant mécanismes et phénomènes autant que concepts et pré-requis, elle en détourne les manifestations à la fois physiques et symboliques pour les mener vers des alternatives souvent paradoxales à leur destination première. La résidence Instagram du réseau Altitudes lui a permis de mettre en lumière le processus de recherche et de création, de l'atelier au lieu d'exposition.
NovemberJean-Yves Camus
Jean-Yves Camus, pratique la montagne en toutes saisons, depuis toujours. Dans son travail artistique, il s'intéresse à la neige et à son mécanisme économique, social et historique. Il collectionne les neiges du monde entier pour "la neige rend aveugle" projet au long cours. Pour sa résidence sur le territoire avec Punctum Remotum, il a proposé de s'approcher de l'ensemble des glaciers de la vallée de Chamonix en solo pour rapporter son travail et l'exposer chez l'habitant à Cluses. Quelle place accordons-nous à ces géants de glace ? Une quête qui confronte la fragilité de l'intime et du sublime.
DecemberAntonin Horquin
20232022202120202019
JanuaryChloé Devanne Langlais
Née à Grenoble en 1994, vit et travaille en Rhône-Alpes et à Genève.
Chloé Devanne Langlais est à la recherche d'un ailleurs radical, de mondes multiples, inconnus et inconscients. Son travail est une composition, un assemblage d'éléments "nécessaires" à la création d'un monde qui prend la forme d'installations constituées de sculptures, de vidéos et de sons ; souvent agrémentées de dispositifs réactifs à leur environnement ou à l’action du spectateur.
Elle a exposé au Centre d’Art de Flaine l’hiver 2021 avec « L’horizon des évènements » »
FebruaryEmilien Adage
Émilien Adage est né à Saint-Martin-d’Hères (Isère) en 1985. Il vit et travaille en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Le travail d'Emilien Adage est ponctué par l’étude et l’expérimentation de sujets menant à redéfinir en chaque temps de recherche dédiés, les notions de laboratoire, d’outil et de medium. Alternant généreusement les manipulations techniques et matérielles il développe une méthode empirique lui permettant l’élaboration de réalisations sculpturales. Il a exposé au Centre d’Art de Flaine l’été 2014 avec « Au-dessous de la mer de nuages » et a participé à l’exposition collective « Nébuleuse Acte 2 » l’été 2020.
MarchLaurie Joly
Laurie Joly vit et travaille à Saint-Etienne
Cette résidence Instagram est une documentation pré-performance. Laurie Joly nous propose un fil rouge, un passage entre 2 formes (Installation et performance) d’un même projet qui interroge « notre héritage culturel sous l’angle de la considération des femmes, de leurs corps, de leur place et de leur fonction au sein de la société à travers des discours et des écrits en provenance de différents champs et à toutes les époques, des Sciences et de la Médecine à la Philosophie, de la Religion aux Médias, de la Littérature à la Politique, etc. »
AprilKarine Bonneval
Karine Bonneval convie à un voyage sonore et poétique à la découverte de la mégafaune et de la mésofaune. Percevoir les vibrations du sol, entendre un pollinisateur butiner, écouter une écorce sous vos doigts, cet atelier inédit vous entraîne dans un tourbillon de sons étonnants et inattendus. Au détour d’une allée, à l’ombre de pétales, derrière une brindille, tendez l’oreille.
MayMaxime Duveau
Né en 1992, vit et travaille à Paris.
Élevé aux rythmes de la Garage Musique moderne et à grands coups de blockbusters hollywoodiens, Maxime Duveau a pris la route mythique vers la cité des anges. En visiteur avisé « il couvre » les lieux emblématiques de l’histoire du rock californien : il se constitue ainsi une banque d’images, une réserve dans laquelle l’artiste puise toute son inspiration. Chaque image est ensuite traitée, réinterprétée sur un autre support, avant de subir une succession de gestes superposés : ajout de fusain, adhésifs, encre de Chine, découpage au cutter, effacements, grattage… Créant ainsi une ‘image autre’ avec son historique propre. Jusqu’à ce que le dessin réalisé, à son tour, devienne image et rejoigne cette réserve inépuisable : un incessant renouveau.
Maxime Duveau livre ainsi une série de dessins qui retracent ce voyage, où l’architecture réinterprétée et labyrinthique invite le visiteur à errer entre réalité factuelle et fiction.
JuneLouise Deltrieux
Qu’advient-il du cinéma en cas d’effondrement ? Peut-on filmer avec les plantes, et que filmer avec elles ? Le projet de la Caméra-Plante tente de répondre à ces questions en détournant la technique de l’anthotype pour proposer une pratique cinématographique survivaliste : ralentir la capture des images en adoptant un rythme végétal.
JulyCamille Llobet
"Chaque œuvre commence par une rencontre et un
questionnement à expérimenter ensemble. J’imagine
d’abord des dispositifs de tournage précis prenant le
parti pris de l’expérience filmée et réalise ensuite
des montages vidéos et sonores à la fois intuitifs et
visant une radicalité formelle."
AugustAnaïs Lelièvre
Si la marche est à la source du travail de l’artiste, son œuvre se nourrit de toutes les « expériences d’espaces » qu’elle fait d’une résidence à l’autre. Les paysages traversés la conduisent à la prise de conscience des changements d’états de la nature et à une réflexion sur la place de notre corps dans l’espace. Ses installations sont comme une invitation à un voyage intérieur, entre architecture et nature, une façon singulière et sensible d’habiter l’espace.
SeptemberEric Tabouchi et Nelly Monnier
On l’observera vite, ce qu’aiment découvrir et immortaliser Nelly Monnier et Eric Tabuchi ne sont pas particulièrement les icônes du territoire que celui-ci s’emploie à valoriser ou qui font sa célébrité. Ils cherchent plutôt à déceler certains particularismes qui témoignent au plus près des paysages vécus par celles et ceux qui quotidiennement les habitent et y travaillent.
OctoberMarc Limousin
Marc Limousin , plasticien originaire d’Annecy, dit de lui-même qu’il est «peintre la nuit et ailleurs le jour». Profondément humaniste, il s’empare de sa résidence de travail sur le sentier art et nature du Pôle Land Art de La Ferme de Chosal pour regarder de très près le milieu qui l’entoure mais aussi et finalement peut-être surtout, les personnes qui y vivent et y travaillent.
Cela donne lieu à une série d’images en prise directe avec le quotidien dont une belle proportion de portraits. Comme si les instants de vie captés fixaient un essentiel.
NovemberDenis Brun
Denis Brun est plasticien et musicien, il est né en 1966 à Désertines, dans l’Allier, il vit et travaille à Marseille. Assistant de Ben Vautier en 1989/1990, il est diplômé de la Villa Arson à Nice en 1994.
Sans aucune hiérarchie ni préférence entre les divers médias (peinture, céramique, couture, vidéo, écriture…) qu'il utilise, Denis Brun recrée sa propre mythologie, ancrée dans la pop culture des années 80/90/2000, la musique rock/techno, la culture anglo-saxonne et un univers enfantin, poétique, faussement naïf.
Son travail est présent dans les collections du FRAC Provence-Alpes-Côte d'Azur, Musée communal de la ville de Marseille, différentes Artothèques et collections privées. Ses œuvres ont été montrées dans le cadre d'exposition à Marseille, Montpellier, Annecy, Milan (IT), Monaco, New York (USA), Los Angeles (USA), Oshima (JP)...
DecemberHélène Bellenger
Hélène Bellenger a été invitée à poursuivre ses recherches et expérimentations autour des représentations de la haute montagne, lors de sa résidence à Saint-Gervais. La résidence Instagram du réseau Altitudes lui a permis de mettre en lumière le processus de recherche inhérentes à ses réalisations. Par le vocabulaire de la photographie, de la collection d'images et de l'installation, la photographe plasticienne a puisé dans les archives de la Maison Forte de Hautetour, des Amis du Vieux Chamonix et de la collection Payot, pour questionner de manière plus large la construction historique, culturelle et technique du regard que nous portons sur ces paysages alpins. Véritable cheminement au sein des représentations du massif du Mont-Blanc à travers les âges, Hélène Bellenger interroge ainsi les rouages de la création d'un paysage icône de notre culture visuelle, devenu aujourd'hui à la fois logo, marque et support de communication.
20232022202120202019
JanuaryL'envers des pentes & Delphine Wibaux
Delphine Wibaux "Au niveau des glaciers" - images se déployant pendant un mois, produites au refuge de Vallonpierre lors d’une résidence avec L’envers des pentes.
« Ecoute, écho, réponse. J'invite les élèves qui me rendent visite au refuge à observer autrement. Des gestes et traits différents apparaissent sur le papier. Mes images les rejoignent, dédoublement des perceptions et conjonction des regards, observations tantôt concrètes, tantôt chimères extraites des brumes du vallon. »

L’envers des pentes propose des résidences de courte durée pour de jeunes artistes dans des refuges de haute montagne situés dans le parc National des Ecrins.  www.lenversdespentes.com
FebruaryJohanna Perret
Pour la résidence Instagram, Johanna Perret nous propose des « photo/documents » représentant des atmosphères irisées de ciel et de montagne ; des modulations de nuances colorées, des recherches de lumière, de couleurs et de matières pour des peintures à venir.
Johanna Perret vit et travaille entre Cluses et Paris
MarchCamille Ayme
Née en 1983, architecte et artiste, Camille Ayme poursuit un travail plastique autour des composantes de la ville moderne et de la mobilité. 
Doctorante à l'ENSP Arles et l'EHESS Marseille, elle explore les notions de paysage et d'anthropocène, notamment dans les activités extractives.
AprilMarion Charlet
L’art de Marion Charlet est requis par un imaginaire qui croise le réel dans des compositions richement colorées. C’est elle qui détermine la construction de chacune de ses peintures et aquarelles, entraînant le motif à la plénitude de sa forme. Entre réalité et fiction, son œuvre décline tout un monde de paysages idéalisés, quasi paradisiaques, qui associent le naturel et l’artificiel en un tout déserté de toute présence humaine. Toutefois, récemment apparue, celle-ci trouve place dans des jeux de figures dansées, isolées ou en groupe, en suspens dans des espaces indéfinis, à dominante bleu opaline, entre apparition et disparition.
MayAurore Bagarry
Avant d’être admirée au XIXe siècle, puis domestiquée et consommée au XXe siècle, la montagne est source d’appréhension. Ainsi jusqu’au XVIIIe siècle, les “glacières” de la “Montagne Maudite”, l’actuel Mont-Blanc, ne sont guère visitées.
JuneClaire Lesteven
L’œuvre de Claire Lesteven repose sur un basculement des points de vue, rendu possible par l’utilisation de caméras obscurae à multiples sténopés. Ces boîtes cylindriques faites main et trouées en 4 points suivent le modèle du premier appareil photographique et rendent ainsi son importance au geste et au temps photographique. Claire Lesteven ne se contente pas de prendre en photographie le paysage qui lui fait face, elle nous offre une vision multiple et globale pour ouvrir notre regard sur l’envers du décor, où tous les regards ont la même importance.
AugustSandy Avignon
Sandy Avignon est une artiste plasticienne diplômée de la Haute École d’Art et de Design à Genève où elle vit et travaille. 
Dans sa démarche, l’artiste interroge l’étrangeté du réel et son pouvoir fictionnel en réinterprétant sa perception. Elle intervient régulièrement autour de bâtiments qui ont une histoire, à la recherche d’éventuelles mémoires enfouies. Pour cela, Sandy Avignon mène l’enquête avec des outils de l’ordre du sensible qu’elle élabore comme autant de protocoles scientifiques. Les éléments ainsi récoltés, provenant de ses rencontres et expériences, deviennent la matière avec laquelle ses oeuvres prennent forme. 
SeptemberLyse Fournier
Les paysages naturels rencontrés par Lyse Fournier s’estompent dans l’esprit de l’artiste jusqu’à devenir une sensation, un motif qu’elle répète ensuite dans des œuvres révélant un monde fantasmé et poétique.
OctoberLouise collet
« Diplômée de l’École Boulle, de l’ENSAD (Paris) et de la Kyoto City University of Arts au Japon (Nihonga, peinture traditionnelle japonaise), Louise Collet développe ses recherches dans le cadre de résidences, d’expositions et de projets éditoriaux. Influencée par la littérature contemporaine et la peinture traditionnelle japonaises, Louise Collet développe un travail motivé par l’observation du réel, et notamment de la relation que l’humain entretient avec son environnement et de son rapport au quotidien. Emprunte de lenteur, sa pratique se nourrit de minutie et de concentration accrue, donnant au non-spectaculaire une place importante. »
NovemberIo Burgard
Io Burgard (1987 Talence) vit et travaille à Paris et à St Denis. Après des études aux Arts décoratifs de Strasbourg et aux Beaux-Arts de Paris, Io Burgard engage son travail formel dans la sculpture, le dessin et l'installation. Elle s'engage dans une recherche qui prend de plus en plus la part de la rencontre.
Sur l’année 2020-2021 elle engage une exposition personnelle « Le Grand Zinc » suite à sa résidence au centre d'art d'Ugine avec le soutien de l'ESAAA et de l'IAC Villeurbanne / Rhône-Alpes.
20232022202120202019
JulySarah Feuillas
Née à Paris en 1987, elle vit et travaille à Dunkerque
Sarah Feuillas est diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2011. Sensible à la perception des espaces et de l’environnement, elle développe un travail photographique et sculptural autour de l’habitat et de l’acte constructif. Elle a exposé au Centre d’Art de Flaine l’été 2019 avec « Under construction ».
AugustOscar A
SeptemberPauline Delwaulle & Sebastien Cabour
« Gravir des sommets, revendiquer le ciel ! En venant en résidence à la Maison forte de Hautetour, Pauline Delwaulle et Sébastien Cabour ont souhaité prolonger leurs recherches effectuées lors de leur ascension au mont-Blanc en 2018. Cette ascension avait pour enjeu de rejouer celle, historique d’Horace-Bénédict de Saussure et de mesurer à leur tour le bleu du ciel à partir du cyanomètre du scientifique. A travers le bleu enregistré, c’est toute la question de la représentation de la montagne qui est soulevé. »
OctoberEffondrement des Alpes
Dans les Alpes, la fonte du permafrost produit de spectaculaires effondrements rocheux. La plateforme « Effondrement des Alpes » vise à documenter ce phénomène contemporain, le travailler et lui faire produire des perspectives inédites pour le monde qui vient. Pour cela, l’ESAAA et le CPG rassemblent des créateur·trices, des chercheur·ses et de très nombreux·ses concerné·es, afin de produire des œuvres, des récits, des situations et des événements, et faire de ce phénomène dont on hérite un objet avec lequel on apprend à vivre.
NovemberSeverin Guelpa
Born in 1974, lives and works in Geneva. 

Inspired by the reality of threatened natural sites, from Alpine glaciers to American barren deserts, this artist translates the fragile balances of the world we live in through raw material and construction language. Séverin Guelpa leads since 2014, Matza, a collective initiative that explores climatic and social issues.
DecemberDavid Péneau