Residency





Antonin Horquin

Valentin Pinet














Lyse Fournier : Aurores Boréales
« Des aurores boréales ont été vues.
C’était en 2003 en Haute-Savoie.
Elles sont là.
Ma recherche commence ici.
Je réunis tout un tas d’informations,
des écrits d’astrophysiciens du CNRS aux récits plus ésotériques sur le cosmos,
j’assemble tous les indices possibles pour espérer observer ces aurores.
Nous entrons dans une phase de dormance solaire,
la tâche ne sera pas facile.
Elles sont là, mais on ne peut pas toujours les voir à l’œil nu,
mon appareil photo me servira de lunettes.
Là sur les platières de Flaine,
ce désert de pierre lunaire,
je débute mes observations.
Il faut attendre longtemps, longtemps regarder le ciel,
une quête presque impossible, absurde.
J’ai vu.
J’ai cru voir les aurores ; ses couleurs apparaître.
L’attente a transformé ma perception du réel en fantasme,
je bascule dans la fiction.
J’invente un récit faisant état de mon souvenir,
la sensation d’un paysage immense et désertique. »
(Lyse Fournier, août 2021)
C’était en 2003 en Haute-Savoie.
Elles sont là.
Ma recherche commence ici.
Je réunis tout un tas d’informations,
des écrits d’astrophysiciens du CNRS aux récits plus ésotériques sur le cosmos,
j’assemble tous les indices possibles pour espérer observer ces aurores.
Nous entrons dans une phase de dormance solaire,
la tâche ne sera pas facile.
Elles sont là, mais on ne peut pas toujours les voir à l’œil nu,
mon appareil photo me servira de lunettes.
Là sur les platières de Flaine,
ce désert de pierre lunaire,
je débute mes observations.
Il faut attendre longtemps, longtemps regarder le ciel,
une quête presque impossible, absurde.
J’ai vu.
J’ai cru voir les aurores ; ses couleurs apparaître.
L’attente a transformé ma perception du réel en fantasme,
je bascule dans la fiction.
J’invente un récit faisant état de mon souvenir,
la sensation d’un paysage immense et désertique. »
(Lyse Fournier, août 2021)