Projects
Résidence itinérante du réseau Altitudes
Laureate 2025-2026 :
Myrtille Bouvret
Une résidence de recherche et de création dans les Alpes
Le Réseau Altitudes – art contemporain en territoire alpin – a lancé un nouvel appel à candidatures pour sa Résidence itinérante 2025‑2026, destinée aux artistes-auteur·ices en arts visuels.
La résidence de 2 à 3 semaines, répartie sur plusieurs lieux du réseau entre l’automne 2025 et le printemps 2026, offre un temps de recherche, de production et de rencontres sur le territoire alpin.
Cette édition se déploie autour d’un fil conducteur : celui de l’eau, dans ses multiples formes, usages et trajectoires au sein du territoire.
La résidence se conclut par une restitution publique dans l’un des lieux partenaires et, exceptionnellement cette année, s’inscrit dans un partenariat exceptionnel avec le Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement de Haute-Savoie (CAUE 74), dans le cadre de son cycle d’expositions « Les paysages de l’eau » (2026–2027).
Lauréate de l’édition 2025-2026 de la résidence itinérante du Réseau Altitudes, Myrtille Bouvret explorera le gel, le givre et la glace, prolongeant ainsi sa recherche autour de l’eau. Son œuvre sera présentée dans l’exposition Territoires liquides, organisée par le CAUE 74 à Annecy, de mai à septembre 2026.
Contact :
coordinatrice : Emilie Dumenil
reseau.altitudes@gmail.com
Ce projet bénéficie du soutien du Département de la Haute-Savoie, du Fonds pour le développement de la vie associative (FDVA) et, pour l’édition 2025–2026, d’un cofinancement du CAUE de la Haute-Savoie.
Le Réseau Altitudes – art contemporain en territoire alpin – a lancé un nouvel appel à candidatures pour sa Résidence itinérante 2025‑2026, destinée aux artistes-auteur·ices en arts visuels.
La résidence de 2 à 3 semaines, répartie sur plusieurs lieux du réseau entre l’automne 2025 et le printemps 2026, offre un temps de recherche, de production et de rencontres sur le territoire alpin.
Cette édition se déploie autour d’un fil conducteur : celui de l’eau, dans ses multiples formes, usages et trajectoires au sein du territoire.
La résidence se conclut par une restitution publique dans l’un des lieux partenaires et, exceptionnellement cette année, s’inscrit dans un partenariat exceptionnel avec le Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement de Haute-Savoie (CAUE 74), dans le cadre de son cycle d’expositions « Les paysages de l’eau » (2026–2027).
Lauréate de l’édition 2025-2026 de la résidence itinérante du Réseau Altitudes, Myrtille Bouvret explorera le gel, le givre et la glace, prolongeant ainsi sa recherche autour de l’eau. Son œuvre sera présentée dans l’exposition Territoires liquides, organisée par le CAUE 74 à Annecy, de mai à septembre 2026.
Contact :
coordinatrice : Emilie Dumenil
reseau.altitudes@gmail.com
Ce projet bénéficie du soutien du Département de la Haute-Savoie, du Fonds pour le développement de la vie associative (FDVA) et, pour l’édition 2025–2026, d’un cofinancement du CAUE de la Haute-Savoie.
Résidence en ligne réseau Altitudes
octobre 2025
Légendes botaniques - biennale d'art contemporain
invite
Victor Levai
from 1st to 31 october
À l’invitation d’une structure membre du réseau Altitudes, ce dispositif propose à un·e artiste de prendre la main sur le compte Instagram du réseau pendant un mois. L’artiste est libre d’y partager des images de son travail et de ses recherches, à destination de la communauté Altitudes.
En octobre : Victor Levai est invité par la biennale d'art contemporain Légendes botaniques (Château de Menthon-Saint-Bernard) à participer à la résidence en ligne du réseau Altitudes.
En octobre : Victor Levai est invité par la biennale d'art contemporain Légendes botaniques (Château de Menthon-Saint-Bernard) à participer à la résidence en ligne du réseau Altitudes.


Florent Meng : Les sentiers analogues
from 1st april 2022
En 2022, la montagne s’écroule peu à peu. Tenter une ascension est devenu plus risqué. Lors d’une expédition, un cristal de quartz fumé endémique est descendu par un groupe d’homme. Il est ensuite transmis à une équipe scientifique qui cartographie et traduit les signaux qui s’en échappent : les voix de l’assemblée des roches constituantes. Passant de main en main, le minéral est ensuite confié à des musiciens chargés d’entrer en dialogue avec lui.








Ludivine Zambon : La Sèrâ
from 1st april 2022
Dans le bassin genevois, le Mont Salève joue un rôle très particulier. Situé sur le territoire français, il fait pourtant intégralement partie de l’imaginaire et des pratiques urbaines helvétiques. Le Salève s’est nourri de nombreuses histoires entre résistance, contrebandiers, douaniers et faux-monnayeurs.
Depuis de nombreuses années et pour les naturalistes il est un lieu privilégié d’études, un laboratoire d’observations (géologie, paléontologie, entomologie et botanique entre autres) qui lui conférera la réputation de montagne la plus étudiée et décrite au monde.
La Sèrâ est un projet à la fois commun et individuel, fabriqué à partir de matériaux, documents et habitants présents dans ce territoire.
Il sera finalisé par l’écriture et le tournage d’un court film “apocalyptique” de fiction mettant en scène trois personnages tentant de survivre sur le Salève en faisant réapparaître des ressources disparues de celle-ci. Inspirés d'une lettre qu'aurait laissé le naturaliste Henri Gosse, les personnages déambulent dans cet univers toxique et changeant.
La Sèrâ, court-métrage, 17', 2022-23, 4k, 5,1, post-production en cours
La Sèrâ, court-métrage, 17', 2022-23, 4k, 5,1, post-production en cours
Résidence de création d'Emmanuel Lacoste
from 1st november 2024 to 31 january
Un partenariat imagespassages et L’Angle – espace d’art contemporain avec la participation de la Fondation Salomon et Archipel Art Contemporain à Saint Gervais.
2025202420232022202120202019 | ||
January | Nicolas Boulard | |
Depuis deux décennies, Nicolas Boulard explore la matière vivante du vin, du fromage ou du pain avec une liberté radicale, une érudition pointue des pratiques œnologiques et une audace conceptuelle singulière. Artisan de la transgression, il déplace les codes : vignoble mobile, millésime fantôme, récolte urbaine — chacun de ses gestes, toujours ancré dans une pensée critique, s’inscrit dans une poétique de la fermentation et du vivant. Images : Nicolas Boulard, extraits de la publication pour la résidence en ligne du Réseau Altitudes, Instagram réseau_altitudes, janvier 2025. ![]() ![]() ![]() | ||
February | Hajar Satari | |
Mon temps de création se partage entre trois lieux d’expériences : l’atelier, mon domicile et les milieux montagnards de haute altitude. Ces lieux forment ensemble le socle de ma vie d’artiste. Dans chacun d’eux, je cherche à matérialiser des échelles temporelles singulières, en m’appuyant sur un rapport ralenti et une perception diluée du temps – un état que j’avais déjà exploré par la consommation quotidienne de l’opium. En haute montagne, cette perception s’accentue : l’agitation moléculaire y est moindre, les rythmes de croissance végétale s’y étirent, l’air s’y raréfie. Pour comprendre la coexistence de ces multiples échelles, je mène des enquêtes et des expériences sensibles et mentales, nourries par des images, des récits et des objets que j’accumule jour après jour. Mes productions sont la condensation de cette quête. Hajar Satari. Images et texte : Hajar Satari, extraits de la publication pour la résidence en ligne du Réseau Altitudes, Instagram réseau_altitudes, février 2025. Récit n° 5 Adresse : 44°59’16” N, 6°02’04” E 20.07.2024 12h03 38.8 %Hr 0.6 m/s 16 °C Tu habites en bas du jardin, Tout à gauche. À 2537 mètres d’altitude, encore au bord des névés. Tu es très discret : chaque fois que je veux te retrouver, je dois te chercher une dizaine de minutes. Je me souviens du premier jour. Tes fleurs éclataient en nuances de violet. Quand tes fleurs se sont-elles ouvertes ? Et quand les feras-tu tomber ? Arriverai-je à percevoir tes mouvements, pendant ces 21 jours ? Qui es-tu ? Comment vis-tu ? ![]() ![]() ![]() | ||
March | Aria Rolland | |
Mon travail s’apparente à celui d’une metteuse en scène : sous forme de saynètes, dessinées, installées ou performées, je raconte des histoires qui se veulent ni grandioses, ni spectaculaires. Rejouer de brèves actions sorties tout droit de la vie quotidienne, mais où celle-ci se voit alors déplacée, altérée, et les spectateur·ices se retrouvent être témoins d’une réalité qui aurait fait un pas de côté. J’imagine des formes, des moments qui rendent floue la frontière entre installation et performance, avec la volonté d’ancrer mes propositions dans un contexte et d'installer un dialogue avec le lieu qui les accueille. J’agence, finalement plus que je ne fabrique, des petites péripéties à la saveur douce-amère. Aria Rolland Images : Aria Rolland, extraits de la publication pour la résidence en ligne du Réseau Altitudes, Instagram réseau_altitudes, mars 2025. ![]() ![]() | ||
April | Elsa Muller | |
Mon travail oscille principalement entre peinture et vidéo. Il se nourrit de mon quotidien, des aberrations misogynes lues sur les réseaux sociaux, des nombreuses heures perdues dans les jeux-vidéo, et de la multitude d'images oubliées, inexploitables qui saturent la mémoire d'Internet. Ces tribulations m'ont naturellement amené à me pencher sur la stratégie du troll, qui au lieu d'être un évitement, se transforme en un mécanisme perturbateur efficace. Un stratagème qui permet de porter une réflexion sur la pratique artistique, ses outils, ses formes et son champ critique. Elsa Muller Images : Elsa Muller, extraits de la publication pour la résidence en ligne du Réseau Altitudes, Instagram réseau_altitudes, avril 2025. ![]() ![]() ![]() | ||
May | Rémi Cneude et Romane Truc | |
En 2025, imagespassages invite les artistes Rémi Cneude et Romane Truc afin qu’ils poursuivent leurs explorations autour de la création de la performance "Souviens-toi " dans le cadre d’une résidence de recherche. Romane Truc et Rémi Cneude puisent dans l’univers du conte et du rêve pour élaborer un travail mêlant images, sons, décors et récits. Ces formes hybrides du conte leur permettent d’explorer les thèmes des affects, de la transmission, des (im)possibilités du langage, du deuil, des rites de passage, de la souffrance… Durant le temps de cette résidence, les artistes seront notamment accueillis à l’Espace d’Art Contemporain LE MIKADO. Romane TRUC, originaire d’Annecy, est diplômée de l’École Supérieure d’Art Annecy (ESAAA, DNSEP option Art) en 2022. Elle crée des espaces, des paysages et convoque des imaginaires au travers de peintures, d’installations et de performances audio-visuelles. Elle emprunte l’imaginaire comme une passerelle qui lui permet d’aller vers du récit, de la fiction, de la science-fiction. Elle manipule un corpus de formes constitué de symboles, d’éléments naturels et d’organismes : ceux-ci se mélangent pour se déplacer entre le macrocosme et le microcosme. Rémi CNEUDE, originaire de Lille, est diplômé de l’École Supérieure d’Art Annecy (ESAAA, DNSEP option Art) en 2021. Sa pratique s’articule autour de plusieurs médiums comme la performance, l’installation, l’assemblage de matériaux et le dessin. Son travail s’alimente de rencontres et d’ateliers où il est souvent question de travailler et de fabriquer ensemble. En s’imprégnant de contextes de travail précis, il fabrique des univers intimes où sont invoqués la magie et les tragédies de nos quotidien. Cette résidence à imagespassages est rendue possible grâce au soutien du Département de la Haute-Savoie et de son dispositif d’aide aux résidences d’artiste en arts visuels. Images : Rémi Cneude et Romane Truc, extraits de la publication pour la résidence en ligne du Réseau Altitudes, Instagram réseau_altitudes, mai 2025. ![]() ![]() ![]() | ||
June | Yan Tomaszewski | |
July | Auriane Preud'homme | |
Auriane Preud’homme est une artiste visuelle vivant aux Lilas (FR). Par la performance, la sculpture, la vidéo, l’écriture, et les pratiques éditoriales indépendantes, elle s’interroge sur différentes formes d’oralité et les glissements entre matérialité et langage. Son travail se nourrit de récits multiples : historiques prémodernes et contemporains, souvent véhiculés par des sources orales comme autant de voix subjectives destinées à être racontées, prolongées, fictionnalisées et/ou vulgarisées. Récemment, ses derniers projets étaient axés sur les ragots, la télé-réalité, les communautés intentionnelles, les langues construites, la représentation des voix minorisées dans l’histoire de l’art, les mythes et la culture populaire. Depuis 2019, elle est également co-fondatrice de la revue Phylactère (en collaboration avec Roxanne Maillet, éditions Immixiton Books), qui explore la question des rapports entre oralité et écriture, la performance et sa publication. Images : Auriane Preud'homme, extraits de la publication pour la résidence en ligne du Réseau Altitudes, Instagram réseau_altitudes, juillet 2025. ![]() ![]() | ||
August | Laurine Habert | |
Laurine Habert - diplômée de l’École Supérieure d’Art Annecy Alpes en 2023, actuellement basée à Mende en Lozère. En travaillant à partir de cultures populaires et milieux agricoles, semblables à ceux où Laurine Habert a grandi dans la campagne bourguignonne, elle développe une narration autour de la ruralité en vue de construire des ponts entre le milieu artistique et celui de la campagne. Depuis son installation en Lozère, elle arpente le territoire et partage du temps avec ces femmes, toutes paysannes et agricultrices. Ce sont celles qui choisissent de nous nourrir en cultivant la terre et en élevant le vivant. Laurine Habert tente ainsi de traduire leur quotidien et la force qui les anime et les unis intimement entre elles. Toutes celles qui foulent cette terre, la travaillent, l’apprivoisent, la pansent et la respectent. La dureté de ce qui les entoure les met à rude épreuve, testant leur résistance. Sa pratique artistique se déploie autour de la photographie, l’écriture et la sculpture. Les formes sculpturales composées de matières organiques et de matériaux agricoles naissent grâce aux transmissions de savoirs et récits glanés avec les personnes et lieux arpentés. Par les voix, rocailleuses et laineuses à la fois, elle retranscrit leurs histoires. Laurine Habert, accompagnée des paysannes, explore des visions singulières et collectives concernant leurs conditions de vie ; l’installation, la précarité du monde paysan, les inégalités de genre, le corps ainsi qu’une multitude de sujets qui restent à sonder. Récits et corps invisibilisés, mémoires occultées, effacées mais résistantes. Image : Laurine Habert, extraits de la publication pour la résidence en ligne du Réseau Altitudes, Instagram réseau_altitudes, août 2025. ![]() | ||
September | Clémence Bruno | |
October | Victor Levai | |